Fascinés par cette ile magique, à deux heures de la France, nous sommes allés deux fois à Corfou. « Jamais 2 sans 3″… Il est fort probable que nous posions à nouveau nos valises sur cette terre magnifique.
Imaginez le charme des maisons vénitiennes aux teintes chaudes, ocre et terre de Sienne. Ajoutez une pincée de cuisine grecque, quelques petites églises blanches posées sur des ilots tout près des côtes, le soleil de méditerranée et la musique grecque. Vous êtes à Corfou, l’île bénie des dieux. Sissi en avait fait sa résidence d’été, c’est dire que Corfou propose un cadre de vie exceptionnel pour laisser son palais et accoster sur l’île.
Moins connue que Santorin, Corfou a pourtant des atouts remarquables. Sa situation tout d’abord, entre Italie et Grèce aux portes de la mer adriatique. Cette position stratégique au cœur de la Méditerranée protégeait Venise. Corfou fait face à la Grèce à l’est, et à l’Italie au nord ouest. Les deux influences sont bien présentes et se retrouvent dans la végétation, l’architecture et les traditions culinaires de ses habitants. C’est une des îles de la mer ionienne. La plus au nord.
Au premier coup d’œil, Corfou semble italienne. Sa végétation, faite de cyprès et oliviers, lui donne un faux air de Toscane. Corfou fait partie des iles ioniennes qui sont très différentes des Cyclades, arides et désertiques en comparaison.
Au centre la capitale Kerkyra vous accueille avec ses ruelles charmantes et ses bâtisses qui rappellent clairement les maisons vénitiennes. Ici pas de maisons blanches mais les couleurs chaudes du nord de l’Italie. Seules les églises sont blanches et rappellent au visiteur qu’il se trouve en Grèce même si elles n’arborent pas les dômes caractéristiques de Santorin et des Cyclades.
En remontant la côte est de l’île face à la Grèce vous découvrez rapidement Gouvia et la petite église d’Ipapantis sur son îlot. Une église typique de Corfou.
Un peu plus haut vous apercevez l’Albanie à quelques kilomètres à peine. Un arrêt à Kassiopi et ses tavernes grecques au bord de l’eau vous laissera à coup sûr un souvenir plus qu’agréable. La côte est découpée et le site magnifique.
Au nord de l’île vous êtes rapidement attiré par Sidari et son canal d’amour creusé dans la roche.
Non loin de là le Cap Drastis offre un panorama magnifique du haut de ses falaises calcaires. A Peroulades, le 7th Heaven bar et son balcon de verre suspendu au dessus de la falaise est exceptionnel.
En redescendant la côte ouest vous rejoignez rapidement le site de Paleokastritsas, réputé pour ses fonds marins. Il se visite en bateau ou pédalo et permet de s’initier à la plongée tuba dans la roche.
La côte ouest offre des couchers de soleil magnifiques. La plage de Pelekas est exceptionnelle avec son eau transparente.
La côte est plus aride à mesure qu’on descend vers le sud, nettement moins attrayant que le nord de l’ile.
Une fois passé le cap le plus au sud vous découvrez une ville fantôme, construite de toute pièce pour la fête : Kavos. Des hordes d’anglais débarquent dans cette petite ville pour enchaîner les soirées. C’est une succession de bars, discothèques et infirmeries… tout un programme qui n’évoque plus du tout la Grèce ou l’Italie ! Le seul intérêt du sud de l’île c’est le port de Lefkimmi qui permet de rejoindre la Grèce continentale, où de prendre un bateau pour une excursion à Paxos et Antipaxos deux îles ioniennes plus au sud.
En remontant la côte Est, vous passez devant la résidence d’été de Sissi impératrice. Le site est une villa musée qui se visite : l’Achilleion Palace.
Plus au nord vous trouvez le symbole de l’île de Corfou : le monastère Vlacherna, une église blanche posée sur un ilot à Kanoni.
Encore quelques kilomètres et vous achevez votre tour de l’île de Corfou en rejoignant la capitale Kerkyra, et son aéroport pour rejoindre votre pays, déjà nostalgique de cette île magnifique.
A bientôt Corfou !